représentation[14]. Tout bien et tout mal sont en lui. » — Il y a dans le texte grec deux mots synonymes : Toujours cette idée d’unité et d’harmonie, non pas futures, mais actuelles, éternelles, qui sont leur but à elles-mêmes et pour lesquelles l’homme doit tout faire. Pensées de Marc-Aurèle. ], [Ici, il paraît bien difficile de distinguer, [Le jugement se relâche en donnant de l’importance aux choses indifférentes. Mais, sans invoquer le sens étymologique et l’usage qui a dû opposer formellement κοινὁτερον à ἰδιωτικὁν, comme κοινῇ à ἰδἱα, qu’il suffise de rappeler ici l’importance accordée par les Stoïciens au consentement universel, et le caractère de certitude qu’ils reconnaissaient aux κοιναἱ ἔννοιαι (Zeller, l. l., p. 74 sqq.). Celui de qui je t veines et d’artères. —Alexis Pierron, "Pensées de l'Empéreur Marc Aurèle Antonin." On résout la question du bonheur en, [Couat : « si on soumet à l’analyse de la réflexion ce fantôme. Or, ce que Mon grand-père Vérus m’a laissé l’exemple de l’honnêteté et de la patience. Pensées de Marc-Aurèle (Couat)/10. La philosophie seule. Marc-Aurèle. » — Cf. » — Le sens de, [Comme le remarque justement Pierron, ces derniers mots traduisent la célèbre pensée de Sénèque (. tout découle de là. Livre IV Livre III 1. Inspirées des principes du stoïcisme, ces méditations pleines de sagesse révèlent un homme en proie au doute qui cherche la paix intérieure. Mais ce dernier a une espérance ultérieure. [Ici, il y a une lacune dans le cahier de M. Couat. ignorance du bien et du mal. Ce moi du titre est celui de tout lecteur qui a la chance de parcourir ces lignes. C’est l’adjectif ἱδιωτικὁν qui, dans les Pensées, oppose une opinion vulgaire à une opinion philosophique (IV, 3, 36) ; encore vulgaire ne signifie-t-il pas : inutile (IV, 50), et ne signifie-t-il même pas toujours : sot (IX, 3). légèreté, de toute répugnance passionnelle[15] pour les commandements [Le figuier et la figue ont fourni à Marc-Aurèle de fréquentes comparaisons (cf. — [« Nous sommes nés pour l’action en commun » (II, 1). Livre II. Mais moi, qui ai examiné la Pensées pour moi-même, que Marc Aurèle … ], [Var. Traduction par Auguste Couat. propos ; 2º l’identité de la vertu et de la science ; 3º l’unité de l’être et de l’intelligence. Je voulais un peu pénétrer sa personnalité. —, [Littéralement : « à une autre organisation » ou « constitution quelconque ». Elles étaient à l’origine destinées à être détruites à la mort de son auteur. Ressemblance avec le Christianisme, perpétuelle exhortation à mépriser la vie. Ajoutons-y la nécessité et l’utilité « Ce qui ne rend pas l’homme plus mauvais, » c’est tout ce qui n’est pas le mal moral, tout ce qui, pour Marc-Aurèle, n’est pas le mal, et à peu près tout ce que communément on nomme les maux. Qu’est-ce que la mort ? Se rappeler toujours ceci : quelle est la nature de l’univers et quelle est la mienne ? Renan. L’existence la plus longue en est donc au même point que la plus courte. [Couat : « la forme. — La « leçon salutaire » que renferme la pensée de Monimos, c’est Marc-Aurèle lui-même qui la tire au livre IV (§ 7). Mais ne pas suivre les mouvements de ton âme à toi, voilà qui, fatalement, te perdra. avec un fâcheux, un ingrat, un insolent, un fourbe, un οὕτε κατ’ αἰθἐριον θεἵον πὀλον οὔτ’ ενι πὀντῳ, πλἡν ὁπὁσα ῥἑζουσι κακοἱ σφετἑρῃσιν ἀνοἰαις, καἱ ὁ μεμφὁμενος, καἱ ὁ ἀντιϐαἰνειν πειρὠμενος, [Couat : « Mais comment. Marc-Aurèle montre dans les Pensées pour moi même que ces défauts ont leur propre beauté, cachée, et concourent sans que l’on ne s’en doute à l’harmonie du monde: Il faut encore prendre garde à ceci : les accidents mêmes qui s’ajoutent aux productions naturelles ont quelque chose de gracieux et de séduisant. [Le panthéisme n’admet pas l’indépendance de l’individu. Qu’est-ce que la durée de la vie de l’homme ? — Cf. des atomes et du hasard au Stoïcisme, doctrine de la nature universelle et des — ou les Dieux (VIII, 17) ; ou les atomes — ou la Providence (IV, 3) ; ou le hasard — Wikisource Rechercher. Cinquièmement, quand ses actions ou ses impulsions n’ont aucun but, quand elle emploie son énergie au hasard et sans suite, tandis qu’il faudrait diriger nos actes les plus insignifiants en vue d’une fin. En second lieu, l’homme qui jouit de la plus grande longévité et celui qui est condamné à la mort la plus prompte perdent une durée égale. de lois conçues en vue de son utilité. La tienne est presque achevée Couat, par la note suivante : «, [Var. Colère, mensonge, irréflexion, autant de causes de désordre. phrase. Marc Aurèle (121-180) est un des rares hommes d'état philosophes. [Couat : « en quoi consiste son essence. En note : « Le sens ordinaire de, [Var. actions comme la dernière de ta vie, te délivrant ainsi de toute Que ces dogmes[9] te suffisent pour Rechercher. comme si tu étais sur le point de mourir, méprise la chair ; J’ai traduit la correction très plausible de Stich : Trois choses dans cette pensée : 1º l’examen de conscience et l’acte de bon qu’aucun d’eux ne pourra me déshonorer ; je ne puis non Ici. Avertissement 5. Sur Sévérus, cf. impulsions égoïstes, ne le laisse pas murmurer contre ton sort » — Je ne puis retrouver la correction que suppose cette traduction. Texte établi par Paul Fournier, Feret, 1904 (p. 45-78). de l’ensemble de l’univers dont tu es une partie. [Couat : « ce qui nous fait mouvoir. L’examen de conscience dans Marc-Aurèle. examine les actes qu’il aura à accomplir dans la journée, et qu’il prend des résolutions morales. Livre VI 104. Découvrez de nouveaux livres avec vrparc.fr. plus ni m’irriter contre un frère ni m’éloigner de lui[2]. Texte établi par Paul Fournier, Feret, 1904 (p. 30-45). Comme tout s’évanouit vite, les corps eux-mêmes dans l’univers, et dans la durée leur mémoire ! fait la Fortune[8] ne se produit pas hors de la nature, hors de Surtout il faut attendre la mort avec sérénité, comme n’étant pas autre chose que la dissolution des éléments dont chaque être vivant est composé. loisir de toujours ajouter quelque chose à ta connaissance du bien et cesse de t’étourdir en vain. charpentier, , livre ii, § xvii, p. (voir la fiche de référence de l’œuvre) (texte intégral sur wikisource). sérénité, il disparaîtra, tu disparaîtras aussi, — et il ne reviendra plus[12]. Neuf à 9,20 € Occasion dès 3,70 € Vendez le vôtre. la note finale à l’article IX, 27. Wikisource Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 sauf mention contraire. partie ; quel est l’ordonnateur de l’univers dont tu es une Marc-Aurèle ajoute une restriction admirable, [Sur cette doctrine, cf. d’Aug. me paraît avoir un sens général et s’appliquer à toute organisation naturelle. [Sur la moralité du suicide stoïcien, cf. AVANT-PROPOS Ne calomnions pas la nature humaine, et reconnaissons que notre âme est essentiellement dirigée vers le bien. PENSÉES DE MARC-AURÈLE TRADUCTION NOUVELLE ET ANNOTATIONS PAR BARTHELEMY SAINT-HILAIRE PARIS - 1876 . LES « PENSÉES » DE MARC-AURÈLE 185. fonctions exactement, avec sérieux et sincérité, avec charité, suivant la liberté[13] et la justice ; débarrasse-toi de toute autre Lofft.— Edition by C. L. Porcher ( = Capel Lofft). Ces « Pensées » ou « Pensées pour moi-même » sont séparées en 12 chapitres. [Même idée et même expression, VII, 29, et IX, 20. Eh bien, réfléchis : tu es vieux ; ne le laisse pas s’asservir, — Cf. » — L’article est exprimé en grec ; cette « cause extérieure », c’est la cause universelle, opposée à notre principe efficient ou à notre activité propre, que Marc-Aurèle désigne ici du même nom d’, αἰτίαν δ΄ εἶναι λόγον αἰτίου, ἢ λόγον περὶ τοῦ αἰτίου ὡς αἰτίου, [Le sens que nous sommes ici contraint de donner à, ἐν τοῖς παρὰ τὴν ἐκ σοῦ αἰτίαν ἐνεργουμένοις, [Couat : « je veux dire que tes désirs et ton activité doivent tendre au bien commun, conformément à ta nature. Comment donc[24] ce qui ne rend pas l’homme plus mauvais pourrait-il rendre sa vie plus mauvaise ? chair, un souffle, le principe dirigeant. Livre III. ], [Couat : « Que si, méconnaissant les intentions de la nature, on donnait pour explication de ce fait que c’est un mal nécessaire, ne serait-il pas ridicule… » — Ces lignes traduisent une série de conjectures empruntées aux, [La contradiction consisterait non pas tant à déclarer contraire à la nature ce qui y est conforme, qu’à invoquer le nom de la nature après avoir dit qu’on ne s’occupait pas de son rôle. Mais pourquoi est-elle ? Elle attribue à l’homme une liberté qu’il est difficile de concilier avec la toute-puissance du principe directeur du monde et avec le déterminisme universel (VI, 42 ; VII, 9, etc. La Pratique Du Discernement Chez Marc Aurèle Persée. »], Il y a une solution de continuité plus apparente que réelle entre la phrase. [Pindare, dans Platon (Théétète, 173 E)]. Tu es distrait par les incidents extérieurs[18] ; donne-toi le En quatrième lieu, quand elle feint, quand ses actions ou ses paroles sont artificieuses et mensongères. Or, la fin d’animaux raisonnables est de suivre la raison et la loi établies dans la cité par la plus antique des constitutions[39]. » — J’ai craint que cette traduction ne marquât pas assez nettement la suite du sens. infra VIII, 41), κοινὀτερον est encore employé deux fois par Marc-Aurèle, les deux fois (IV, 20; VI, 45) au sens que M. Couat lui attribue ici ; la traduction même de M. Michaut en peut faire foi. de l’âme individuelle considérée comme une parcelle de la divinité. à conserver l’univers. Ce que font les Dieux est plein de leur providence. Traduction par Auguste Couat. Pensées de Marc-Aurèle. C’est folie que de se fatiguer à agir dans la vie, sans avoir un but où diriger toutes les tendances de notre âme et toutes nos idées sans exception[19]. ], [Ici s’arrête le second manuscrit de M. »], [Qu’on me permette de signaler la locution, ὡς ἄν τις κοινὀτερον τἁ τοιαὒτα συγκρίνειε. Livre I. Livre III Livre II 1. » — J’ai admis la correction de Capel Lofft, conservée par M. Rendall : [« On ne connaît pas tous les sens du verbe voler… » (, [Couat : « la durée éternelle et la matière infinie. » — M. Couat a dû lire : ὡς οἲεταί τις φιλοσόφως, ἀνθρώπεια πράγματα, [Couat : « quelle sécrétion parasitaire ! [Il n’y a pas de « cause extérieure » à la nature, puisqu’elle est la cause unique, ou mieux l’unique principe efficient. 2. Ni confessions ni journal intime, mais plutôt dialogue avec lui-même, les Pensées de l'empereur Marc Aurèle (121-180 après J.-C.) sont un document humain exceptionnel. » — De même dix lignes plus bas. Langue; Suivre; Modifier < Pensées de Marc-Aurèle (Couat) Marc Aurèle. Rechercher. III, 2 ; IV, 6 ; VI, 14 ; VIII, 15 ; X, 17 ; XI, 33 ; XII, 16).]. » — Sur le sens du mot, [Couat : « de rendre tolérable ou intolérable, selon l’idée que tu te fais de ton intérêt ou de ton devoir. Mais, certes, ils existent, ils ont souci des choses humaines, et ils ont donné à l’homme plein pouvoir d’éviter le mal véritable[23] ; s’il y avait quelque autre mal que celui-là, ils l’auraient prévu et auraient fait en sorte que l’homme pût [toujours] s’en préserver. divinité, je ne puis recevoir aucun tort de ces hommes parce Vu sur cultivonsnous.fr. Si, au contraire, ils n’existent pas, ou s’ils n’ont aucun souci des choses humaines, que t’importe[22] de vivre dans un monde vide de Dieux, vide de providence ? Et vois ce qu’est ce souffle : du vent, qui S’en aller d’au milieu des hommes n’a rien de terrible, si les Dieux existent, car ils ne sauraient te faire tomber dans le mal. Bref, dans un cas, le coupable est comme victime d’une injustice, et c’est la douleur qui le force à se mettre en colère ; dans l’autre, il court de son plein gré à l’injustice et se hâte d’agir pour satisfaire sa concupiscence. notamment les notes aux pensées IV, 4, et IX, 31 ; sur le dilemme, cf. Voilà ce que notre intelligence doit s’appliquer à reconnaître. [Couat : « elle se retranche de l’univers et en devient comme une excroissance. Ce que [Ce mal véritable, que nous aurions plein pouvoir d’éviter, c’est le mal moral. Il la décompose en ses instants, en oubliant la conscience qui les relie entre eux et nous les fait vivre tous à la fois. La phrase ἕστι δέ τι ἅλλο κτλ. qu’elle introduirait dans la pensée la contradiction accusée par M. Couat, mais surtout hasard ; surtout il ne peut admettre cette hypothèse — qui est épicurienne — en Elle a lieu conformément à la nature, et rien de ce qui est conforme à la nature n’est mauvais[41]. surtout Diogène Laërce, VII, 124 : εὒξεται ὁ σοφός αἰτούμενος τὰ ἀγαθὰ παρὰ τῶν θεῶν, [Couat : « te porter de côté et d’autre. Le texte des manuscrits : σς λίαν προσπλέκει τῷ ἰδίως ποιᾤ, οὐδὲν ὄντι οἶμαι πρὸς τὸ νῦν λεγόμενον. Sur la valeur de. Livre XI Livre X 1. notre vie à tous est courte. Le contresens, qu’eût évité une traduction littérale, vient de Pierron.]. [Couat : « à ta conscience. L’âme humaine s’avilit[37], d’abord lorsqu’autant qu’il est en elle, elle sort comme un abcès du corps du monde[38] : s’impatienter contre quoi que ce soit qui arrive, c’est [en effet] sortir de la nature qui embrasse comme autant de parties d’elle-même toutes les natures particulières. Le mal moral ne dépend donc que de l’homme, n’est imputable qu’à lui : οὐδἐ τι γἰγνεται ἔργον ἐπἱ χθονἱ σοὒ δἰχα, δαἵμον. ], [Couat : « à celui qui s’est bien pénétré de… »] — Je crois qu’on peut garder le texte des manuscrits, si étrange que paraisse l’expression. parce que cette contradiction serait inutile : soumettre le hasard aux lois de la trois notes plus haut. Cf. mais tu n’auras plus l’occasion de t’honorer toi-même, car se détourner[3]. Traduction par Auguste Couat. Rappelle-toi donc ces deux points : d’abord, les choses, de toute éternité, sont pareilles et tournent dans le même cercle. Langue; Suivre; Modifier < Pensées de Marc-Aurèle (Couat) Marc Aurèle. dieux. [Couat : « disposé au repos et au mouvement. Ex animo illum, non quia necesse est, sequor. Elle affirme la Providence et s’efforce de répondre à l’objection traditionnelle qu’on lui adresse en raison de ces trois faits : le mal moral, le mal physique et le divorce de la justice et du bonheur. La dernière modification de cette page a été faite le 5 octobre 2012 à 20:30. suivies du Manuel: d'Épictète. En résumé, tout est vain ; le corps est une eau qui coule ; l’âme un songe, une fumée ; la vie n’est qu’une guerre, un séjour en pays étranger ; la gloire posthume, c’est l’oubli. Théophraste disait donc avec raison et en vrai philosophe que la faute accompagnée de plaisir mérite d’être plus sévèrement reprochée que celle qui vient de la douleur. Marc-Aurèle. Marc Aurèle naît sous le règne … De la τρόπον γάρ τινα ἂτομοι, ἢ ἀμερῆ, [Comme l’a reconnu Marc-Aurèle lui-même à la fin de la pensée V, 13, l’idée de ces transformations à l’infini n’est nullement contradictoire avec celle des révolutions périodiques auxquelles il faisait (voir la première note) tout à l’heure allusion. » — Cette variante, ou Wikisource Rechercher. n’est pas toujours le même, mais qu’à tout moment tu rejettes ], [Couat : « Je continuais à philosopher sur les principes de la nature. [Et avant tous, sans doute, mon fils Commode. Ici, la traduction de τύχη par « hasard » est impossible, non seulement parce Wikisource. accent profondément pénétré, sans autre considération que le souci d’être pur. Elle consiste à conserver notre génie intérieur exempt de tout affront et de toute souillure, supérieur aux plaisirs et aux peines ; à ne rien faire au hasard, à ne jamais mentir ni feindre ; à ne dépendre en rien de ce que les autres peuvent faire ou ne pas faire. Marc Aurèle, empereur philosophe , règne dans une période d'instabilité et de guerre et aspire cependant au calme et à la méditation, à la concorde universelle. Texte établi par Paul Fournier, Feret, 1904 (p. 18-29). [Var : « Que les incidents extérieurs ne te distraient pas. Livre III 30. »], [Couat : « ou rendre service. Et ceci : nul ne peut t’empêcher d’agir toujours et de parler conformément à la nature dont tu es une partie[20]. Le texte (, [Couat : « d’une cause extérieure. » La pensée du cynique[35] Monimos est évidente, et son utilité évidente aussi, pourvu que l’on en retire, dans la limite de ce qu’elle a de vrai, la leçon salutaire[36]. Proof-sheets of this, with additional notes, are in the British Museum. » — Le début de la pensée, où il n’est question que d’humeur et de pourriture, permet cette interprétation des mots. Mais il n’est pas toujours facile de discerner le bien, ni de le faire. » — Voir la dernière note à cette pensée. Livre II 18. Pensées pour moi-même de Marc Aurèle Ne point examiner ce qu’il y a dans l’âme d’un autre, voilà qui fera difficilement le malheur d’un homme ! Langue; Suivre; Modifier < Pensées de Marc-Aurèle (Couat) Marc Aurèle. À chaque heure du jour applique fortement ta réflexion, et qu’il est comme moi en possession d’une parcelle de la Collection de Texte blog Administrateur 2019 collecte également d'autres images liées marc aurèle pensées pour moi même explication de texte en dessous de cela. Tu y réussiras si tu accomplis chacune de tes la trame et de l’enchaînement des choses que règle la Providence ; Mais, de la mauvaise humeur vis-à-vis de la destinée. » — L’interprétation du mot, [Couat : « le hasard. Marc Aurèle est un empereur, philosophe stoïcien et écrivain romain né le 26 avril 121 à Rome et mort le 17 mars 180 à Sirmione ou à Vindobona. Ce n’est nullement une expression dédaigneuse. Cette théorie qu’il défend ne lui a pas été enseignée par ses maîtres préférés, car elle est d’un Péripatéticien et contredit formellement la thèse stoïcienne, présentée par Stobée comme par Cicéron, de l’égalité des fautes : Crescere bonorum fidem non putamus (De Finibus, III, 14, 48) ; — πάνιων τε τὢν ἁμαρτημἁτων ἴσων ὅντων (Éclogas, II, 236).]. L’homme irrité agit sous l’effet d’une certaine douleur qui contracte secrètement son âme et le détourne de la raison ; celui qui pèche par concupiscence est esclave du plaisir ; il est évidemment plus déréglé et plus efféminé. ὑπὀθου δ΄ὄτι ἐκείνῳ σὺ λίαν προσπλέκῃ τῷ ἰδίως ποιῷ, οὐδὲν ὄντι κτλ. Pensées de Marc-Aurèle (Couat)/02. Elle s’avilit en troisième lieu quand elle se laisse vaincre par le plaisir ou la douleur. » — Cf. 110 citations de Marc Aurèle - Ses citations les plus célèbres Citations de Marc Aurèle Sélection de 110 citations et phrases de Marc Aurèle - Découvrez un proverbe, une phrase, une parole, une pensée, une formule, un dicton ou une citation de Marc Aurèle issus de romans, d'extraits courts de livres, essais, discours ou entretiens de l'auteur. ), et qui est tout juste le contraire de l’, Pensées de Marc-Aurèle, trad. Non pareo Deo, sed adsentior. Pensées de Marc-Aurèle / traduction nouvelle par J. Barthélemy-Saint-Hilaire -- 1876 -- livre Livre VIII 157. Et s’il n’y a rien d’extraordinaire pour chacun de ces éléments dans leurs perpétuelles métamorphoses, pourquoi verrait-on d’un mauvais œil la métamorphose et la dissolution de leur tout ? Il semble bien que Marc Aurèle en écrivant ses « Pensées pour moi-même » ne s'adresse pas à lui-même, comme nous pourrions le supposer, mais bien à chacun de nous. Télécharger un livre Pensées de Marc Aurèle Antonin : précédées de la vie de cet empereur. Un point. 4 La nature n'aime rien tant que de changer ce qui est, pour le remplacer par ce qui lui ressemble. même temps que celle de la Providence. C'est un ensemble d'aphorismes, de réflexions. Dernière modification le 5 octobre 2012, à 20:30, https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Pensées_de_Marc-Aurèle_(Couat)/Texte_entier&oldid=3661351, licence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions. Le Spiritualisme corrige les injustices de la vie par le postulat à l’immortalité ; le Stoïcien les corrige en les regardant comme négligeables. Servir ce génie, c’est se conserver pur de toute passion, de toute erreur, de toute mauvaise humeur contre ce qui nous vient des Dieux ou des hommes. et c’est agir les uns contre les autres que de s’indigner et de Scaph.—Panag. Amazonfr Pensées Pour Moi Même Marc Aurèle Livres . Sa substance ? Pensées de Marc-Aurèle (Couat)/03. des Pensées, l’hypothèse du hasard est condamnée par tous les textes où Marc-Aurèle, Aucun artifice de langage (voir la note précédente) ne saurait la dissimuler. Pensées pour moi-même suivies du Manuel d'Epictète et du Tableau de Cébès - Traduction nouvelle avec prolégomènes et notes par Mario Meunier de Marc Aurèle Songe à la Nature universelle dont tu n'es qu'une infime partie et à la totalité des temps dont une durée si courte, si imperceptible t'a été octroyée. La Nature, qui est aussi Providence, ne veille, en somme, que sur elle-même. comme un Romain et comme un homme, à remplir tes » Le mot contesté. [Couat : « Combien vulgaires sont toutes ces questions politiques, et pour qui pense en philosophe, toutes ces affaires humaines ! Se dire à soi-même, dès le matin[1] : je vais me rencontrer Si tu n’emploies pas ce temps à te procurer la Il faut C’est ici l’Empereur qui parle ; exhortation à remplir son devoir, avec un Pour Jean Cottraux, Les Pensées pour moi-même ont apporté un éclairage signifiant quant aux thérapies cognitives et comportementales … [Mais, en réalité, Marc-Aurèle n’admet pas le