Selon les juristes, la version irlandaise qui fait état du « propre arbitre » du Président implique que celui-ci doit prendre ses décisions seul, sans consultation extérieure, alors que la version anglaise qui parle d'« absolue discrétion » semble permettre au président une liberté de manœuvre, comme celle de consulter l'opposition. La création de l'Assemblée d'Irlande du Nord sous sa forme actuelle remonte à l'accord du Vendredi saint, signé en février 1998 par les protagonistes nationalistes et unionistes du conflit nord-irlandais.L'accord prévoit la création d'une assemblée de 108 membres, élus au scrutin proportionnel sur le territoire nord-irlandais [2]. Du côté nord de la frontière en revanche, on reconnait lautorité de la Reine. Ses bureaux se trouvent installés dans les Parliament Buildings, sur la propriété de Stormont, à Belfast. Le président exerçait ainsi certains pouvoirs qui sont généralement exercés par les chefs d'État, mais qui pourraient tout aussi bien être exercé par un gouverneur ou une gouverneur-général (notamment, la nomination du gouvernement et la promulgation des lois). Cela permet d'éviter que le Sénat ne retarde un projet de loi que le gouvernement considère comme urgent. Dans un signe de réchauffement des relations anglo-irlandaises, elle a été chaleureusement accueillie par la plupart des principaux syndicalistes. Les six comtés du nord, avec une forte présence protestante, sont restés unis pour former la Grande-Bretagne Irlande du Nord. La résidence officielle du président de l'Irlande est le Áras an Uachtaráin[23], situé dans le Phoenix Park de Dublin. L'apparente contradiction entre les versions irlandaise et anglaise de la Constitution a dissuadé les présidents d'utiliser ce pouvoir et a conduit à une très stricte application d'une politique de non-contact avec l'opposition. Pour bon nombre de spécialistes, représenter un État à l'étranger est considéré comme la principale caractéristique d'un chef d'État. Son rôle de faiseur de roi à Westminster est désormais caduc. Il peut également convoquer un « Comité des privilèges » à la demande du Sénat et après consultation du Conseil d'État. Elle a d'ailleurs reçu le Prix humanitaire CARE en reconnaissance de ses efforts pour ce pays. Après consultation du Conseil d'État et à condition que le texte soit approuvé en bloc par le gouvernement, le Président peut s'adresser ou envoyer un message à l'une ou aux deux chambres de l’Oireachtas. Contrairement aux présidents de nombreuses autres républiques, le président d'Irlande ne détient aucun pouvoir exécutif. Dans le nord-est de l’Irlande, les six comtés de l’Irlande du Nord constituent le plus petit pays du Royaume-Uni, mais également le plus visité. Les ministres signent les traités internationaux au nom du président. Le président ne peut assurer ses fonctions que dans le strict respect de la Constitution ou de l'accord du gouvernement. Bien que le titre de Président affirme implicitement son autorité en Irlande du Nord, en réalité, le Président irlandais doit obtenir la permission du gouvernement pour se rendre en Irlande du Nord. José Manuel Barroso, président de la Commission, a été la première personnalité politique de premier plan à … Ce pouvoir a été utilisé à deux reprises : par Erskine Childers, en 1974, et par Mary McAleese en 2001. La dernière modification de cette page a été faite le 27 novembre 2020 à 17:36. En 1993, le Comité aux droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies a exprimé sa préoccupation sur le fait que, en raison de son langage religieux, cette déclaration équivaut à une obligation religieuse pour prendre sa fonction. De nombreuses personnes font valoir que Mary Robinson, le septième présidente d'Irlande, a libéralisé un poste qui était auparavant conservateur, au cours de son mandat de 1990-1997. C'est également le président qui promulgue les lois, en tant que troisième entité de l'Oireachtas. Mary McAleese, qui fut la première présidente d'Irlande originaire d'Irlande du Nord, a continué ce processus de détente engagé par Mary Robinson. Ce pouvoir permettrait au président d'intervenir si, dans des circonstances extraordinaires, les procédures ordinaires de convocation des chambres avaient échoué. Ce projet est né de l'accord de mai 2007 destiné à rétablir les modalités de partage du pouvoir en Irlande du Nord entre les deux principaux partis politiques. Par ailleurs, après consultation du Conseil d'État et à condition que le texte soit approuvé en bloc par le gouvernement, le président peut s'adresser ou envoyer un message à la Nation. La souveraine a salué la présence du président Higgins et exprimé l'espoir d'un "avenir plus stable" entre les deux pays. Ses bureaux se trouvent installés dans les Parliament Buildings, sur la propriété de Stormont, à Belfast. Depuis sa création, ce consensus ne s'est produit qu'à six reprises. Contrairement à Seán O'Kelly en 1952, de Valera fut renommé en 1966 par le Fianna Fáil. Enfin, le Président à le pouvoir de grâce[4]. Les efforts soutenus des hommes politiques d’Irlande du Nord, du Royaume-Uni et d’Irlande ont porté leurs fruits. En effet, d'après la Constitution, le Taoiseach (Premier ministre) est tenu de démissionner s'il a « cessé de conserver l'appui de la majorité » de l'Assemblée, à moins qu'il ne demande au président de dissoudre le Dáil. Le Président de l'UEFA Michel Platini a visité l'Irlande du Nord où il a fêté les 125 ans de la Ligue d'Antrim. Il y a plusieurs différences entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, et la politique en fait partie. Les autres fonctions du président incluent la convocation et la dissolution du Dáil Éireann. La résidence officielle du président est le Palais présidentiel (Áras an Uachtaráin) à Dublin. Toutefois, à ce jour, le Conseil n'a jamais eu à prendre ce rôle. En 1996, le Groupe de révision constitutionnelle a effectué une recommandation en faveur d'un maintien des prérogatives du Président. La résidence du président est protégée en permanence par des gardes armés et est entourée par une barrière de sécurité. Ces commentaires ont provoqué l'indignation parmi les hommes politiques unionistes et McAleese s'est excusée par la suite et a reconnu que sa déclaration était déséquilibrée[22]. C'est le pouvoir de réserve le plus largement utilisé et il a été utilisé par six des huit présidents (les présidents Patrick Hillery et Mary Robinson l'ont utilisé à plusieurs reprises). Cette période de confusion a pris fin en 1949, lorsqu'il fut déclaré que l'État était une république. Il s'agit d'un bâtiment de quatre-vingt-douze chambres qui servait autrefois de résidence « hors saison » au Lord lieutenant d'Irlande et de résidence à deux des trois gouverneurs généraux de l'État libre d'Irlande : Timothy Michael Healy et James McNeill. Sur les conseils du gouvernement britannique, les lettres de créance de la reine Élisabeth pour la nomination des ambassadeurs du Royaume-Uni en Irlande n'étaient pas adressées au « président d'Irlande », mais au président en personne (par exemple: « président Hillery »). À l'époque où la durée fut décidée, il y eut de nombreuses critiques qui voulaient mettre en garde contre une dérive dictatoriale de la République, en raison de la longue durée du mandat. Elle a également été invitée à Buckingham Palace par la reine Élisabeth II. La nouvelle a soulagé l’Irlande, en première ligne du choc qui s’annonce le 31 décembre prochain, quand le Royaume-Uni va sortir du marché unique et de l’union douanière. Le président a également la possibilité de limiter la période au cours de laquelle le Sénat peut examiner un projet de loi, à la demande du Dáil Éireann et après consultation du Conseil d'État. Alors que les citoyens irlandais et britanniques résidents dans le pays peuvent voter aux élections du Dáil Éireann (chambre basse du Parlement), seuls les citoyens irlandais de plus de dix-huit ans peuvent voter à l’élection présidentielle. À l'exception de ces deux cas, le Président ne subit aucune limitation de son pouvoir d'expression. Ainsi, d'après l'article 12.9 de la Constitution, le président ne peut pas quitter le pays sans l'accord du gouvernement[7]. Le gouvernement est tenu, toutefois, de tenir le président informé des questions de politique intérieure et extérieure. Néanmoins un candidat doit être parrainé soit par un minimum de vingt membres des Oireachtas (le Parlement national), soit par au moins quatre conseils municipaux ou conseils de comté ou alors se présenter personnellement (dans le cas d'un président en exercice ou d'un ancien président n'ayant accompli qu'un seul mandat)[12],[2]. Le reste du cabinet est nommé sur proposition du Premier ministre et après l'approbation du Dáil. Le nouveau président élu américain Joe Biden a fait part de son inquiétude relative aux conséquences du Brexit sur la paix en Irlande du Nord lors d’une conversation téléphonique d’une vingtaine de minutes avec le Premier ministre britannique Boris Johnson mardi. L'actuel président, Michael D. Higgins, est en poste depuis le 11 novembre 2011. La durée du mandat présidentiel, fixée à sept ans, s'est inspirée de la durée de ceux des présidents allemand et autrichien. Dans le cas où elle est approuvée par une majorité des deux-tiers, le président est officiellement mis en accusation. Le président se déplace dans une limousine Mercedes-Benz Classe S LWB. Quant à George VI, il avait été déclaré « roi d'Irlande » en 1936, et représentait l'État irlandais pour les affaires étrangères, en vertu de la Loi sur les relations extérieures de la même année. À ce jour, aucune de ces deux procédures de révocation du Président n'a pas encore été invoquée. Les lacs et les grottes souterraines de Fermanagh regorgent de mythes et de mystères. Ces présidents ont également assisté à des fonctions officielles en compagnie de la princesse royale. Cette implication a été contestée non seulement par le Parti unioniste d'Ulster, mais aussi par le Royaume-Uni qui était l'État internationalement reconnu comme étant souverain en Irlande du Nord. Par ailleurs, toute adresse ou message à la Nation ou aux chambres de l'Oireachtas doit avoir été autorisé par le même gouvernement[8]. L'Irlande contesta, à son tour, la proclamation faite par le Parlement britannique lorsqu'il institua Élisabeth II comme reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en 1952. Alternativement, le président peut être démis de ses fonctions par les deux chambres de l’Oireachtas, mais uniquement dans le cas d'une « conduite déplacée avérée »[15] Si au moins trente membres de l'une des deux chambres de l'Oireachtas le propose, la demande de mise en accusation est examinée par la chambre requérante. Les ministres sont congédiés sur le conseil du Taoiseach et celui-ci doit démissionner après avoir perdu la confiance de l'Assemblée, à moins qu'il n'y ait une dissolution. Ces derniers temps, les deux présidentes Robinson et McAleese ont visité le Palais à de nombreuses reprises, tandis que le prince de Galles, le prince Andrew, duc d'York, le prince Edward, comte de Wessex, et le prince Philip, duc d'Édimbourg, ont tous rendu visite aux présidents successifs d'Irlande au Áras Uachtaráin. gouverneurs généraux de l'État libre d'Irlande, représentation proportionnelle à scrutin de liste, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Président_de_l%27Irlande&oldid=177031898, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Ainsi, les autres partis pouvaient éviter de lui présenter un opposant, sans perdre la face. Alors que les présidents précédents étaient très précautionneux lorsqu'il s'agissait de faire un discours devant un public (il le soumettait à chaque occasion au Gouvernement), les présidentes Robinson et McAleese se sont davantage servi de leur droit d'expression, sans l'approbation du gouvernement. La nouvelle popularité du Sinn Féin n’a pas grand-chose à voir avec tout ça. Il est élu par les députés au cours d'un vote transcommunautaire et dispose de trois adjoints. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un système tout à fait familier donc. Robinson a été le premier chef d'État à visiter le Rwanda à la suite du génocide de 1994, et la Somalie à la suite de la crise de 1992. La résidence officielle du président est Áras an Uachtaráin à Dublin. Cependant, Mary McAleese a été critiquée à d'autres occasions pour certaines de ses interventions, comme celle où elle fait référence à la façon dont les enfants protestants en Irlande du Nord sont poussés à haïr les catholiques, tout comme les enfants allemands ont été encouragés à haïr les Juifs sous le régime nazi, le 27 janvier 2005, à la suite de sa participation à la cérémonie commémorant le soixantième anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz[20],[21]. Au contraire, celui-ci est expressément dévolu au gouvernement (cabinet). Il ne peut s'opposer à une loi qui a été adoptée par le Dáil et le Sénat, à moins d'exercer son pouvoir de réserve[2]. Arlene Foster, la cheffe du parti unioniste DUP, devrait reprendre ses fonctions à la tête du gouvernement, d'après le quotidien local Belfast Telegraph. Versions originales dans la Constitution : En 1952, Seán T. O'Kelly se représenta comme candidat, comme le permet la Constitution. En fait, l'Irlande du Nord comprend les comtés à majorité protestante tandis que la République d'Irlande au sud est à majorité catholique. Quand on s'adresse à lui, on utilise normalement l'expression « Son Excellence » (en irlandais : A Shoilse / A Soilse). Controverse sur les prérogatives en Irlande du Nord, Controverse sur l'identité du chef d'État au début de la République, Affaire du vol du train de Sallins. Le président de l'Assemblée nord-irlandaise (Speaker of the Northern Ireland Assembly, en anglais) est le député chargé de présider l'Assemblée nord-irlandaise. Celui-ci, remis en juin 1970, est partiellement repris dans des dispositions du Local Government Act (Northern Ireland) 1972 [n], une loi qui réforme profondément le gouvernement local en Irlande-du-Nord [17], [18]. Il est élu par les députés au cours d'un vote transcommunautaire et dispose de trois adjoints. Il se compose des quatre premières mesures suivies par les cinq dernières, sans les paroles[24]. Le président est élu au cours de la réunion inaugurale de l'Assemblée, qui suit la tenue d'élections. Parfois considéré comme partiellement ou entièrement en Asie, en fonction de la définition. L'actuel président, Michael D. Higgins, est en poste depuis le 11 novembre 2011. En tant que chef de l'État irlandais, le président reçoit le plus haut niveau de protection du pays. Le président de l'Irlande (en anglais : President of Ireland ; en irlandais : Uachtarán na hÉireann) est le chef d’État de l'Irlande. Le candidat qui recueille la majorité des voix unionistes et nationalistes est déclaré élu et prend la présidence de l'Assemblée. La Constitution de l'Irlande prévoit un système parlementaire de gouvernement, en vertu de laquelle le rôle du chef d'État est largement cérémoniel. Il existe néanmoins une assemblée à Belfast qui travaille en coopération avec le parlement du royaume uni. Haughey est même allé jusqu'à menacer Barber de mettre fin à sa carrière si ses appels n'étaient pas acheminés. Ce pouvoir ne s'exerce que sur conseil du Taoiseach. Élisabeth II et Mary Robinson ont même conjointement organisé une réception au palais St. James, à Londres en 1995, pour célébrer le cent cinquantième anniversaire de la fondation des Queen's Colleges en 1845 (ils sont désormais connus sous le nom d'Université Queen's de Belfast, d'University College Cork et d'université nationale d'Irlande à Galway). Le président peut, après consultation du Conseil d'État, soumettre un projet de loi à la Cour suprême pour étudier sa constitutionnalité. Joe Biden et des membres du Congrès des deux partis ont accusé le gouvernement britannique de menacer l'accord du Vendredi saint sur la paix en Irlande du Nord, en compromettant l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'UE. M. Biden, dont les racines sont irlandaises, réitéré son soutien aux « accords du Vendredi saint » de 1998. En effet, dans l'article 3 de la Constitution, l'État irlandais déclare explicitement qu'« en attendant la ré-intégration du territoire national », son autorité ne se limite qu'à la République d'Irlande et ne s'applique donc pas à l'Irlande du Nord. En raison de la non-tenue d'une élection présidentielle en 2004, de nombreux hommes politiques ont suggéré qu'il devrait être plus facile d'obtenir une nomination à la présidence. Il y a quelques jours, elle a reçu un faire-part venu tout droit d’Irlande du Nord pour lui annoncer la naissance d’un petit garçon, le 21 octobre, à la maternité du Royal Hospital de Belfast. Les candidats sont ensuite annoncés, soutenus, puis acceptés par le doyen d'âge. Le Premier ministre est nommé sur proposition du Dáil Éireann. En conséquence de quoi, le Fine Gael se sentit obligé de présenter un candidat, malgré ses maigres chances. Ainsi, à l'enterrement d'un enfant mort dans un attentat de l'IRA véritable à Omagh, elle a symboliquement parcouru les allées de l'église main dans la main avec le chef du Parti unioniste d'Ulster et du Premier ministre d'Irlande du Nord, David Trimble. Alternativement, de nombreux journalistes ont suggéré qu'une pétition de citoyens, par au moins 10 000 électeurs inscrits, pourrait être une autre méthode pour proposer un candidat à la présidence. Le président peut notamment refuser de dissoudre le Dáil Éireann. Toutefois, elle suggéra que la Constitution soit modifiée pour faire apparaître de manière explicite que le président était le chef de l'État (à l'heure actuelle, le terme ne figure pas dans le texte) et que l'on envisage l'introduction d'un système de vote de confiance au Dáil, sur le modèle de celui qui existe en Allemagne. Finalement, leur candidat, Tom O'Higgins, échoua à un cheveu de la victoire. La présidence est une charge représentative, avec certains pouvoirs limités. Au cours de la période allant de 1937 à 1949, il n'était pas clair d'un point de vue juridique si le chef de l'État irlandais était en fait le président d'Irlande ou George VI, le roi d'Irlande. Site internet de l'Assemblée nord-irlandaise, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Président_de_l%27Assemblée_d%27Irlande_du_Nord&oldid=167142977, Portail:Politique britannique/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le texte original de la Constitution de l'Irlande, tel qu'il a été adopté en 1937, mentionne dans les articles 2 et 3, deux entités géopolitiques : un « territoire national » de trente-deux comtés (c'est-à-dire, l'île d'Irlande) et un État de vingt-six comtés connu précédemment sous le nom d'État libre d'Irlande (les articles 2 et 3 ont été modifiés depuis).