La Russie prône la poursuite du dialogue entre Belgrade et Priština pour que les intérêts des deux parties soient respectés. Ils décident donc de déplacer le centre de gravité du royaume de Serbie vers le Kosovo. Entretien avec Jacques Hogard-Kosovo, histoire d’une trahison. L’invasion de l’Empire ottoman met fin également au système féodal qui régnait encore dans cette région. À la fin de 1916, le colonel Descoins est envoyé dans le sud-est de l’Albanie, à Korytza (actuellement Korça), afin de sécuriser ce front, dans cette zone occupée par la Grèce, pays qui n’a pas encore choisi son camp lors de ce conflit. Cette dernière définit clairement l’autonomie du Kosovo et les conditions de son appartenance à l’ensemble yougoslave. Certains d’entre eux fuient vers les montagnes du Monténégro et d’Albanie du nord, d’autres accompagnent les Serbes qui s’exilent, d’autres encore vont s’installer jusqu’en Dalmatie vénitienne, plus précisément dans la région de Zadar. Le Kosovo, en tant qu’ancien centre politico-religieux de la Serbie médiévale à son apogée est alors considéré comme le « berceau de la nation serbe ». Le nouveau gouvernement de la république du Kosovo n'exerce toutefois pas un contrôle réel sur la partie nord du pays, les populations d'origine serbe étant majoritaires dans les municipalités de Zvečan, Zubin Potok et de Leposavić. Il prévoit d’accorder au Kosovo le statut d’État indépendant, possédant ses propres symboles, sa constitution et son armée, sous le contrôle de la communauté internationale. « Les Balkans ont une fâcheuse tendance à produire plus d’Histoire qu’ils ne peuvent en consommer – Winston Churchill ». De 1999 à 2008, le statut final du Kosovo est indéterminé, ce qui paralyse son développement politique et contribue à une situation sociale tendue. Ce qui reste de la Yougoslavie Littéralement, le terme Kosovo signifie donc appartenant au merle.De là provient le nom de la célèbre bataille du champ des merles (en serbe : Kosovo polje). Bien que ce projet risque de rencontrer de nombreux obstacles, à commencer par l’opposition … • Albania's long World War I (1912-1925) : l'Albanie et la Première Guerre mondiale, par James Tallon, in Studia historyczne (2014) • Islam in Albanian lands during the first two centuries of the Ottoman rule, par Dritan Egro, thèse (2007) • Skanderbeg ou le Moyen Âge instrumentalisé par Yohann Chanoir, in Histoire médiévale (2015) » C’est ce que les Slovènes font immédiatement remarquer et que les Kosovars revendiqueront par la suite. Cet article présente les faits saillants de l'histoire du Kosovo, un territoire au statut contesté situé en Europe du Sud dans les Balkans. Disponibles en plusieurs tailles, les leggings sur Redbubble sont extensibles et imprimés sur tout le devant et le dos. J.-C., les Dardaniens sont progressivement romanisés et l’ancienne colonie grecque de Naissus (actuelle Niš), située en Dardanie orientale, devient un carrefour stratégique de la province romaine de Mésie supérieure. Un processus de mimétisme social existant au Kosovo depuis le XVIIIe siècle, celui de l’« albanisation » des Serbes islamisés, s’intensifie alors. Cette « résistance yougoslave » portera le slogan « mort au fascisme, la liberté aux peuples ». En réponse à ces actions, et surtout pour neutraliser son opposition par une nouvelle guerre, Milošević massacre en février et mars 1998 les familles de guérilleros présumés, provoquant une insurrection massive. À cette époque, les Albanais du Kosovo, bien que minoritaires, étaient catholiques ou orthodoxes, et ils se battir… La majorité d’entre eux s’installe en Voïvodine. Les Illyriens apparaissent au XXe siècle av. Login with Gmail. Il y aurait 50.000 soldat qui opérant en Albanie et chaque clan aurait environ entre 100 et 150 membres [4], au Kosovo et Macédoine. Le 28 novembre 1912 et à cette occasion on a carrément frôlé une guerre générale européenne. Le Kosovo a hérité d’une histoire mouvementée et souvent reconstruite à des fins politiques. Ibrahim Rugova met sur pied une société parallèle au Kosovo : il remporte des élections clandestines et devient président de la République du Kosovo. C'est alors que l’empereur autrichien Léopold Ier décide d’inviter les chrétiens des Balkans à fuir les persécutions ottomanes pour s’installer dans les confins militaires, leur octroyant alors certains privilèges dont le premier, le manifeste invitatoire, est énoncé le 6 avril 1690. Bien qu’elle reste faible dans cette partie de l'Empire, la conversion à l’islam des habitants du Kosovo commence assez rapidement. Même si cela n’a jamais été expressément édicté. Les premières décennies du XVe siècle voient l’apparition du « style moravien » dont la beauté architecturale et artistique se trouve retranscrite dans les fresques de certains monastères. À la mort de Dušan en 1355, la Serbie entre dans une période d'instabilité. Le nouveau royaume regroupe les régions balkaniques slaves anciennement contrôlées par l’Empire austro-hongrois (Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et Voïvodine serbe) ainsi que l’État serbe indépendant et le Monténégro qui s'était réunifié à la Serbie quelque temps auparavant. suite Nuit blanche avec Alban Muja, artiste du Kosovo Ces mythes proviennent essentiellement de la période qui suivit la bataille de 1389, ayant probablement pour source l'entourage de Lazar, notamment sa femme Milica et sa cour. Toutes les commandes sont préparées à la demande et généralement expédiées sous 24 heures dans le monde entier. Le royaume est remplacé en 1929 par le Royaume de Yougoslavie. De son côté, Moscou déclare que le plan de règlement au Kosovo doit être acceptable aussi bien pour Belgrade que pour Priština. La dernière modification de cette page a été faite le 14 décembre 2020 à 22:48. Le Kosovo (en albanais : Kosova ou Kosovë ; en serbe : Косово) est un territoire situé au centre des Balkans, . La Russie juge prématuré de définir le statut de la province sans tenir compte de la position du gouvernement serbe et de tous les groupes ethniques du Kosovo. 2003 : négociations entre l'Albanie et l'UE en vue de la conclusion d'un accord d'association et de stabilisation, première étape du processus d'adhésion. En 1389, après la bataille de Kosovo Polje, dite du «champ des Merles», aux portes de l’actuel chef-lieu de la province (Pristina), la Serbie passa sous la juridiction des Ottomans. Des femmes dans la mafia - Toute L'Histoire - Duration: 1:14:07. Le 17 février 2008, le parlement de la province, réuni en session extraordinaire, vote le texte présenté par le premier ministre Hashim Thaçi proclamant l'indépendance du Kosovo : « Nous proclamons l’indépendance du Kosovo, État indépendant et démocratique [...] À partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un État indépendant, libre et souverain[9]. Elle joint les rangs du pacte de Varsovie, en 1955, avant que les positions défendues par Nikita Khrouchtchev n'incitent ses … La colonisation albanaise du Kosovo fait référence à la colonisation du territoire du Kosovo-Metohija par les Albanais d’Albanie. L’islamisation touche aussi bien la petite noblesse désireuse de conserver ses possessions que les haïdouks ou les régions pauvres, où il arrive que des villages entiers se convertissent afin de ne plus payer le kharadj et autres charges. Les noms donnés dans les chartes sont très majoritairement serbe (Sur 24 795 noms, 23 774 étaient des noms de souche serbe, 470 d'origine romaine, 65 d'origine albanaise et 61 d'origine grecque). Le décès de son chef engendre des remous importants au sein de l’armée ottomane. « Kosovo : pas d’entente entre Belgrade et Pristina (rapport de la troïka) », Résolution 1244 du conseil de sécurité de l'ONU du 10 juin 1999. Read Wikipedia in Modernized UI. la composition ethnique de la population du Kosovo pendant cette période, des Serbes, Albanais, Valaques et avec un nombre symbolique de Grecs, Arméniens, de Saxons et de Bulgares, les Serbes en fonction de chartes monastiques ou chrysobulls (Hristovulja). Une résistance royaliste, les Tchetniks, s’organise autour de Draža Mihailović, royaliste serbe surnommé le « général des Balkans ». Histoire de l'Albanie. Le monastère Dečani est protégé par des dents de dragon, un dispositif anti-chars. Parmi les Serbes et les Albanais catholiques qui n’acceptent pas la conversion à l’islam, certains parviennent à trouver des notables albanais leur accordant le statut de kmet (serf), statut leur garantissant la protection de leurs propriétés. Ce second exode touche également les Albanais catholiques s’étant battus aux côtés des Autrichiens, notamment ceux des tribus Kelmendi, Gruda et Hoti. L’Empire serbe s’effrita lorsque l’Empire ottoman (voir la carte de l'Empire ottoman) commença à conquérir les Balkans à la fin du XIVe siècle, notamment en 1396 avec la domination de la Macédoine et de la Bulgarie. Par origine ethnique : Sur tous les noms mentionnés dans ce recensement, mené par les Ottomans en 1455, couvrant la plupart des régions du Kosovo actuel, 95,88% de tous les noms étaient d'origine serbe, 1,90% d'origine romaine, 1,56% d'origine incertaine, 0,26% d'origine albanaise, 0,25% d'origine grecque, etc. Comment l'Albanie a-t-elle obtenu son indépendance ? 1999 : conflit au Kosovo, des milliers de réfugiés Kosovars arrivent en Albanie, pris en charge par la population. Cependant, les représentants de l’UE se sont montrés réticents jusqu’ici à cette solution. ... (Albanie, Macédoine, Kosovo) 1989-1998, in Archives de sciences sociales des religions (2001) L'euro remplace le dinar serbe en tant que monnaie d'échange. The history of Albania forms a part of the history of Europe. À l’hiver 1878, le Congrès de Berlin accorde officiellement l’indépendance à la Serbie ou, plus exactement lui accorde les terres au nord du Kosovo. J.-C., à une époque charnière entre l’âge du bronze et l’âge du fer. Il dirige l'assistance humanitaire, l'administration civile, l'économie, et l'élaboration d'institutions démocratiques. Mustafa Nanos, journaliste et analyste politique a déclaré que la majorité des Albanais du Kosovo ont du sang serbe. Le « oui » est donné gagnant avec 53,44 % des voix. Le 24 septembre 1987, il déclare à la huitième session ou plénum : « Personne ne se mettra sur le chemin de nos réformes. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’Italie constitue même une grande Albanie regroupant les populations albanophones d’Albanie, du Kosovo et d’une partie de la Macédoine afin de lutter contre les volontés expansionnistes grecques et yougoslaves. Après le décès du président Ibrahim Rugova, figure emblématique du mouvement indépendantiste albanais, le 21 janvier 2006, des pourparlers entre le gouvernement du Kosovo, la diplomatie européenne et le gouvernement serbe prennent place à Vienne entre mars 2006 et mars 2007. Sous le nom de Vidovdan, le « jour de la saint Guy », les Serbes commémorent le 28 juin cette bataille en raison des 13 jours d'écart entre le calendrier julien réformé que suit encore l'Église orthodoxe serbe et le calendrier grégorien. La médiation « onusienne » et internationale n’est pas arrivée à trouver un terrain d’entente entre les parties, malgré la date butoir fixée au 10 décembre 2007. La Slovénie est annexée par le Troisième Reich, les Oustachis (nationalistes croates) obtiennent d'Adolf Hitler la création de l'État indépendant de Croatie englobant les territoires appartenant aujourd’hui à la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et une partie de la Serbie. Tito reconnaît à la conférence de Bujan le « droit des Albanais à l'autodétermination ». Un gouvernement en exil dirigé par Bujar Bukoshi affirme diriger des Forces armées de la République du Kosovo (FARK ou Forcat e Armatosura të Republikës së Kosovës). Les Illyriens, et plus précisément les Dardaniens, seraient alors les ancêtres des Albanais vivant aujourd'hui au Kosovo. Mais cette décision affaiblit la popularité du régent dans une opinion publique favorables aux Alliés. Il s'agit d'un pays ayant déclaré son indépendance le 17 février 2008 en tant que République. Progressivement, les princes serbes acceptent un à un de devenir vassaux du nouveau sultan Bayezid Ier. Les hordes de Kosovars qui envahissent chaque été les plages de Durrës sont fuies comme la peste par les Albanais, même de tradition musulmane. The history of Kosovo is intertwined with the histories of its neighbouring regions. Au cours de la bataille, le sultan Mourad Ier est tué, selon les poèmes épiques serbes par le plus puissant guerrier du prince Lazar, Miloš Obilić. Lazarević a alors l’ambition de restaurer le royaume serbe et parvient à chasser les autorités ottomanes locales de certaines régions. Au début du xxe siècle, le Kosovo rejoint brièvement le jeune État albanais, avant d’être intégré au royaume des Serbes, Croates et Slovènes en 1918. En 1944-1945, la résistance de Tito libère les territoires occupés. Cette bataille s’inscrit dans une politique d’extension territoriale ottomane : dès le milieu du XIVe siècle, les Ottomans obtiennent des Byzantins une tête de pont en Europe (péninsule de Gallipoli), puis se frayent en quelques décennies un chemin jusqu'au cœur des Balkans. La Serbie devient un despotat sous suzeraineté ottomane dont le chef porte le titre de despote. Soutenue par Moscou, la Serbie ne le reconnaît toutefois pas. Pendant la Guerre du Kosovo, l'Armée de la libération du Kosovo a commis des atrocités sur les Serbes et les non-Albanais, dont du trafic d’organes[7],[8] et des actes de torture. De 1945 à 1948 environ, 60,000 serbes fuient le Kosovo à cause d'exactions commises contre-eux, de 1961 à 1981 environ 15,000 à 200,000 serbes fuient le Kosovo. Dans ce contexte, l'Église orthodoxe se veut la garante de l’identité serbe et continue de faire vivre dans la conscience populaire collective serbe le souvenir de l’État médiéval et de son système féodal. Le 28 juin constitue une date symbolique puisque c’est aussi le jour de l’attentat de Sarajevo en 1914, du Traité de Versailles en 1919, de la première constitution yougoslave en 1921, de la rupture de Tito avec le régime de Joseph Staline en 1948, du voyage de François Mitterrand à Sarajevo en 1992 et du transfert de Slobodan Milošević à La Haye en 2001. Finalement, entre le 24 mars 1999 et le 10 juin 1999, l’OTAN procède à des frappes aériennes sur la Serbie (Opération Allied Force) et contraint Milošević à se retirer du Kosovo. À l’origine d’un désaccord sur le partage des précédentes conquêtes, cette guerre se solde par la victoire de la Serbie. En 1557, le sultan décide d’accorder à l’Église serbe la restauration du patriarcat de Peć. À cette alliance s’ajoutent également de nombreux Albanais, Valaques et Bulgares. Les États-Unis et l’Union européenne (UE) apportent leur soutien au plan tandis que la Serbie y est fermement opposée, l’indépendance du Kosovo constituant la perte d’environ 15 % de son territoire. Le Kosovo est revendique par les Serbes comme le berceau de leurs ancêtres. Par ailleurs, entre 1948 et 1988, 300 000 albanais originaires d’Albanie immigrent au Kosovo. La Russie, estimant nécessaire de trouver un compromis entre les positions serbe et albanaise, menace d’utiliser son droit de veto à l'ONU si une résolution visant l’indépendance était votée. L’islamisation touche alors massivement les Albanais et, dans une moindre mesure, les Serbes restés au Kosovo, et soumis à la vengeance terrible des Ottomans. Peu de temps après, Djuradj Balšić, descendant d’une lignée serbo-albanaise et prince de Zeta, s’empare de Prizren, tandis que Vuk Branković étend ses possessions territoriales jusqu’à Skoplje (actuelle Skopje). Cette politique marquée par des accords avec la Turquie, est théorisée notamment par Vaso Cubrilovic dans le mémoire du 7 mars 1939. La propagation de l’islam est aussi le fait de certains groupes de derviches et de l’implantation sur les territoires de Macédoine, du Kosovo et de Métochie d’immigrés musulmans venus d’Asie mineure et devenus Turcs par la suite. L’islamisation des orthodoxes touche plus particulièrement les endroits où les Albanais musulmans sont les plus nombreux, là où les familles orthodoxes se retrouvent minoritaires. En outre, le Kosovo est considéré par beaucoup en Serbie comme le « berceau du peuple serbe », un symbole de son identité et de son histoire. L’ Albanie est une république d’ Europe du Sud, à l’ouest de la péninsule des Balkans, avec une ouverture sur la mer Adriatique et sur la mer Ionienne. Sa présence à la signature des accords de Dayton vaut d’ailleurs déjà comme une reconnaissance implicite. Le lendemain, Hashim Thaçi, chef du Parti démocratique du Kosovo, remporte les élections législatives et annonce la proclamation de l’indépendance aux alentours du 10 décembre. En novembre 1945, la monarchie est officiellement abolie, le pays devenant la République fédérative populaire de Yougoslavie. Histoire de l'Europe : le Kosovo. Soutenus par la Russie, ils repoussent les Ottomans aux portes de Constantinople. Une partie de la Métochie, dont le patriarcat de Peć, est attribuée au Monténégro. L'Albanie joint également les rangs de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord en 2009. Même si les Alliés misent d’abord sur Mihajlović, fidèle au gouvernement royaliste exilé à Londres, cette division a pour conséquence que c’est Tito qui bénéficiera de la confiance des Alliés après les conférences de Téhéran et de Yalta. 1:14:07. En droit international, la résolution 1244, tout en affirmant le caractère provisoire de ce statut, reconnaît de jure son appartenance à la République fédérale de Yougoslavie, c'est-à-dire l’union de la Serbie et du Monténégro instituée par Slobodan Milošević en avril 1992 et remplacée en février 2003 par la Serbie-et-Monténégro à la suite de l’accord de Belgrade. Ayant étendu les frontières du nouvel État serbe aux régions de Niš, Pirot, Toplica et Vranje, plusieurs milliers d'Albanais, les Muhaxheri (réfugiés) habitant la région de Toplica près de Niš, sont chassés vers le Kosovo resté sous domination ottomane. Albanians from Albania and Albanians from Kosova did not mix publicly or privately, and encountered one another most often with latent or open hostility. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. A country in southern Europe, Albania is located in the western part of the Balkan Peninsula on the Strait of Otranto, the southern entrance to the Adriatic Sea. La dictature du roi de Serbie ne fait qu’amplifier les tensions nationalistes. Après la conquête romaine, survenue aux alentours de 28 av. Divers poèmes épiques sont retranscrits dans l’œuvre magistrale de Vuk Stefanović Karadžić, principal réformateur de la langue serbe moderne. Lors d’une réunion dans le cadre du récent sommet du G8, le président russe souligne que les règles appliquées à de tels conflits devaient être universelles[4] et que la prise de position de la Russie reposait sur le droit international et les résolutions appropriées du Conseil de sécurité de l’ONU. Le Kosovo c'est l'Albanie, Prishtina Kosovo (Albanie). Le 25 janvier 2008, le secrétaire général de l’OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, et le premier ministre kosovar Hashim Thaçi décident d’apporter une « solution coordonnée » au problème du Kosovo. Sous le règne du sultan Murat II, le despotat de Serbie, allié du féodal albanais Gjergj Kastriot Skanderbeg qui verrouille l’Europe aux armées ottomanes, connaît une période d’accalmie. Cette province de la Fédération yougoslave est pourtant peuplée à 90% d'Albanais. En 1389, la coalition balkanique, menée par le prince serbe Lazar Hrebeljanović, est vaincue par l’armée ottomane du sultan Murad Ier Ils constituent un royaume englobant une grande partie de la région balkanique. Selon la Russie, une éventuelle indépendance du Kosovo, étant non conforme au principe de l’intégrité territoriale des États souverains consacré par l’Acte d'Helsinki et à la résolution 1244 de l'ONU sur le Kosovo, ouvrirait un précédent dangereux pour d’autres provinces sécessionnistes de l’Europe, tout particulièrement la Transnistrie, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie pro-russes dont le statut est actuellement « gelé »[3]. D’anciens marchés se transforment également en villes prospères comme Priština, Vučitrn ou encore Peć. Dans les faits, les non-musulmans sont ainsi isolés dans leurs cercles religieux respectifs et sont pratiquement coupés de toute vie sociale. La Serbie et le Monténégro déclarent alors la guerre à l'Empire ottoman mais, rapidement débordés, ils demandent l’aide de la Russie qui lance une vaste offensive sur un autre front, forçant les Ottomans à se déclarer vaincus et reconnaître l’indépendance de la Serbie mais aussi de la Bulgarie, du Monténégro et de la Roumanie par le traité de San Stefano. Le Kosovo-Metohija faisait partie de l’Empire ottoman de 1455 à 1912, d'abord dans le cadre du Pachalik de Roumélie et à partir de 1864 sous le nom de Vilayet du Kosovo. Déçus par l’indifférence de la communauté internationale, certains Albanais rejettent l’autorité de Rugova. D'autres partisans de cette théorie sont G. Meyer, qui déclara « Appeler les Albanais les nouveaux Illyriens est aussi juste que d'appeler les Grecs actuels "Grecs modernes" ». 11 décembre 2009 : fin du procès sur l'indépendance du Kosovo. Au fil des siècles, ces poèmes sont préservés par la tradition populaire et par l'Église orthodoxe serbe. L’islamisation prend toutefois de l’ampleur dans la seconde moitié du XVIIIe siècle du fait des persécutions menées par les unités albanaises musulmanes contre les Serbes après l’échec des insurrections. Jusqu'au XVIIe siècle, aucune source ne permet de confirmer que les Albanais ont habité le Kosovo-Metohija ou la région d'Épire, les régions qu'ils ont commencé à coloniser pendant la période ottomane[4]. Plusieurs États, dont certains des États membres de l'Union européenne, s'opposent - parfois par principe - à la reconnaissance de cette nouvelle République indépendante : la Grèce et la Bulgarie (ne souhaitant pas créer un autre État musulman sunnite[réf. Leggings de qualité sur le thème Kosovo, personnalisés par des artistes indépendants du monde entier. Les Serbes albanisés ou Arnautasi conservent un temps le souvenir de leur origine serbe avant d’être totalement assimilés, augmentant encore la proportion d’Albanais dans le vilayet de Kosovo au cours du XIXe siècle. Les chrétiens et les juifs y ont le statut de dhimmis qui leur assure la protection du sultan et la libre pratique de leurs rites religieux en contrepartie du versement d’un impôt, le kharadj, qui se substitue à l’aumône que versent les musulmans.