Pierre Lemaitre est l’auteur de Travail soigné (éditions du Masque, 2006), prix du Premier roman du festival de Cognac, Robe de marié (Calmann-Lévy, 2009), prix du Meilleur polar francophone, Cadres noirs (Calmann-Lévy, 2010), prix du Polar européen du Point, Alex Prisonnier, il essaie de fuir en demandant le suicide. Albert et son amie Pauline quant à eux, se sachant menacés par la police, décident de quitter le territoire, quand Edouard ne souhaite ni s’enfuir ni être pris. Manon . Novembre 1918. Il est sauvé in extremis par Édouard Péricourt. Démobilisés, Albert et Édouard, amers, vivent difficilement à Paris. Son objectif est de faire fortune rapidement pour restaurer le manoir familial tombé en ruines. Il prend le nom de Jules d’Epermont, sculpteur factice de monuments aux … Édouard VI est mort à 15 ans en 1553, sa date de naissance est le 12/10/1537, catégorie familles royales, signe astrologique balance. Mais il aurait pu freiner. Henri d’Aulnay-Pradelle qui, après avoir envoyé deux soldats à la mort, tente d’éliminer Albert Maillard, témoin involontaire de son crime et Edouard Péricourt, sauveur de Maillard, enseveli par une explosion d’obus. Péricourt devient ainsi Larivière. Albert, employé dans la banque de Péricourt, détourne des centaines de milliers de francs pour financer l’escroquerie de son ami Édouard, fils de Péricourt. Albert et Edouard ont monté leur escroquerie aux monuments aux morts. Découvrez les anecdotes, potins, voire secrets inavouables autour du film "Au Revoir Là-haut" et de son tournage. Ce dernier rêvait d’un fils capable de prendre le flambeau de ses affaires financières et de ses relations politiques. Fiches analytiques 1 Au revoir là-haut Pierre Lemaitre Le Livre de Poche, n° 33655, 624 pages. Comment l’auteur parvient-il à mettre en scène la fin tragique d’Edouard ? L’auteur met en scène la mort d’Edouard au moyen d’un subtil montage parallèle dans la narration obtenu grâce à la variation des points de vue interne, au discours indirect libre et au registre tragique. On pourrait l’interpréter par le fait qu’Edouard a frôlé la mort et finalement dit au revoir au ciel, à la mort – et si l’on entend bien le sens du mot « au re-voir » cela annonce le suicide. », Cet euphémisme reprend avec un mélange de pathos et d’ironie cruelle le vocabulaire utilisé par les différents personnages pour décrire le déguisement d’Edouard, le corps percuté par la voiture est en revanche décrit du point de vue des spectateurs : « tout le monde vit clairement le corps du jeune homme cambré, le regard vers le ciel, les bras largement ouverts, comme pour une élévation », la longueur de cette phrase crée là aussi un effet de ralentissement et produit une image lyrique, mais ce lyrisme est aussitôt contredit par la dernière phrase qui décrit la retombée brutale du corps sur la chaussée : « Puis il retomba, s’écrasa sur la chaussée, le crâne frappa violemment l’arête du trottoir, et ce fut tout. Le blanc qui suit sert de linceul au personnage, crée un effet de silence nécessaire au lecteur pour faire le deuil d’un personnage auquel il s’est attaché depuis le début du roman, La révolte contre le réel et la critique symbolique de la guerre, Le déguisement et la mise en scène d’Edouard trahit dès le début une tendance suicidaire : il se déguise en ange et dépense à tout va la fortune qu’il a extorquée à l’Etat, Son suicide déguisé est aussi une manière de montrer que la seule issue que lui offre une société hypocrite, qui ne veut plus entendre parler des gueules cassées, mais qui se nourrit de propagande nationaliste, est la mort, Dès le début du roman Edouard se présente comme un rebelle à l’autorité (que celle-ci soit paternelle, militaire ou médicale), Sa mise en scène finale traduit son attachement viscéral à la liberté et son désir d’en finir dans une société qui de toute façon refuse de regarder la réalité en face, D’autre part, le fait que l’auteur imagine qu’Edouard est tué accidentellement par son propre père permet d’offrir une ultime vision critique contre la guerre, D’après ce récit en effet, la guerre apparaît comme une entreprise de mort, dont les victimes sont les fils, et dont les profiteurs sont les pères, La guerre est le sacrifice du fils par le père, c’est le meurtre du fils, On retrouve la définition de la guerre telle que la propose le philosophe Michel Serres, En collaborant activement au système économique, à l’industrie qui a profité de la guerre, M. Péricourt fait partie de ceux qui ont détruit Edouard, Nié, mutilé, marginalisé par une société ivre de laideur et de bêtise nationaliste, Edouard n’avait d’autre issue que la mort, Pour autant cet extrait ne constitue pas un éloge du suicide puisque l’envolée lyrique apparaît comme vaine, et la mort, brutale, violente, est triste et laide. Autant dire que ça ne va pas fort. Au revoir là-haut est un roman de Pierre Lemaitre paru le 21 août 2013 aux éditions Albin Michel. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un Dans « Au revoir là-haut », Prix Goncourt en 2013, Pierre Lemaître a rédigé un récit haletant, imprégné de cynisme et d’humour noir. Les Péricourt sont mal en point. Problématique : comment la littérature permet-elle de surmonter les drames humains et les épreuves de l’existence ? Novembre 1918. Bien décidé à prendre sa revanche sur l’existence, Edouard monte une escroquerie aux monuments aux morts avec Albert. Le gendre, un escroc immoral, moisit en prison, le fils, nous le savons, s’est suicidé, et le patriarche, Marcel Péricourt, vient de trépasser. Alors que la dépouille de Marcel Péricourt sort de la maison, Paul, le fils de Madeleine, 7 ans, se jette par la fenêtre et se retrouve sur le cercueil de son grand-père. Il anime aussi des cycles de littérature à destination de bibliothécaires. Radicalisation en prison : les propositions des jeunes de l’IHEDN. frôle alors la mort et est sauvé par un fils de bonne famille, Édouard Péricourt, dessinateur de génie, lequel est, du même coup, touché au visage et défiguré. À travers son témoignage, dans un flash-back qui dure presque tout le film, il raconte la fin de sa participation à la Première Guerre mondiale. En faisant peu à peu le deuil de son fils présumé mort, Péricourt se réconcilie avec son souvenir. Ce type de roman porte en lui une très forte critique de la société qu'il décrit). Février 1927. », Une « gueule cassée » de la Grande Guerre. Abécédaire. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. Il représente un soldat aux lèvres sanglantes, marqué d’une phrase : « Vive la mort ». Elles auront ainsi le courage de partir pour un ultime assaut des positions ennemies. Pendant ce temps, son père, Marcel Péricourt, tente de comprendre la mort de son fils dans les tranchées et de trouver la paix. Quelques masques du film / diaporama. A la sortie de la guerre, en novembre 2019, deux anciens Poilus, Édouard Péricourt (fils de la haute bourgeoisie, dessinateur fantasque, homosexuel, rejeté par son père) et Albert Maillard, modeste comptable, essaient tant bien que mal de survivre aux marges d’une société qui veut oublier la guerre et surtout les soldats survivants. A Edouard (Nahuel Perez Biscayart), tempérament d’artiste qui se fabrique des masques magnifiques, il manque le bas du visage. Le Silence de la mer de Vercors en seconde 13, Texte de la commémoration de l'Armistice mis en scène par la seconde 13, Au revoir là-haut de Pierre Lemaître : lecture analytique 3, est né à Paris le 19 avril 1951. Il passe un marché avec Albert : si Novembre 1918. Il passe un marché avec Albert : si Péricourt se tait, il aura le droit de devenir Larivière et Pradelle fermera les yeux. Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. Albert Maillard a failli mourir étouffé dans un trou d’obus lors de l’offensive déclenchée par Aulnay-Pradelle. Le jour où il devenait millionnaire, son beau-père allait passer l’arme à gauche. d’Edouard Péricourt dans les tranchées. Les relations d’Édouard avec son père ont été calamiteuses. Il représente un soldat aux lèvres sanglantes, marqué d’une phrase : « Vive la mort ». Et tout ça le 2 novembre 1918… Novembre 1918, à quelques jours de l’armistice, trois hommes vont unir leurs destins. Albert Maillard et Edouard Péricourt ont eu de la chance. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. Mais les personnages ne sont pas, pour autant, caricaturaux. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut absurde, brise … par Professeur L, Année scolaire 2019-2020 – Lycée Cassini (Clermont-de-l ’Oise), Niveau seconde – séquence 1 : des personnages dans la tourmente de l’Histoire et les spirales du souvenir, Objet d’étude : le roman et le récit du XVIIIe au XXIe siècle. Albert cherche alors par tous les moyens à le faire transférer à l’arrière et il finit par découvrir que « Pradelle » a fait disparaître son bon de transport. Leur relation naît le 9 novembre 1918, juste avant la fin de la Grande Guerre. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt (Albert Dupontel) sauve Albert Maillard (Nahuel Perez Biscayart) d’une mort certaine. Pour recevoir l’argent, Edouard a pris un pseudonyme : Eugène Larivière. Et à la vie recluse, car plus question de s’aventurer dehors avec son visage privé de bouche. Parce qu’il est en conflit avec son père, le richissime et très puissant M Péricourt, Edouard demande à son ami Albert de le faire passer pour mort. Marcel Péricourt, c'est la brute capitaliste sauvage en train de détruire l'humanité, Pradelle, le prédateur social. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d'une mort certaine. Les grands livres ne donnent pas toujours de grands films, mais ici c'est le cas: l'acteur-réalisateur Albert Dupontel adapte avec brio Au revoir là-haut, le Prix Goncourt 2013 de Pierre Lemaitre, histoire de deux survivants de la guerre 14-18 qui tentent tant bien que mal de revenir à la vie civile (ce mercredi 25 sur les écrans). L’extrait met en scène la mort d’Edouard, percuté accidentellement par la voiture de son propre père. Mais les personnages ne sont pas, pour autant, caricaturaux. d’Edouard Péricourt dans les tranchées. • Ils s’occupent comme ils le peuvent dans les tranchées en dessinant, discutant, sculptant à partir d’objets courants à leur disposition. Autant dire que ça ne va pas fort. Édouard a l’âme d’un artiste, il est efféminé, perpétuellement révolté. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un In extremis Édouard sauve Albert d’une mort atroce au prix de sa défiguration par un éclat d’obus, faisant de lui une gueule cassée, alors qu'Albert, traumatisé, devient paranoïaque. A partir de 2006, il peut vivre de ses œuvres. Dans Johnny got his gun, le héros, Joe Bonham, apparaît aussi comme une victime d’une société hypocrite qui envoie les fils de la nation à la mort. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d’une mort certaine. A la mort administrative pour Edouard Péricourt qui ne veut plus jamais revoir sa famille. Au revoir là-haut , film français de Albert Dupontel, sorti en 2017 Analyse critique Le film débute en novembre 1920, Albert Maillard est interrogé par un officier de la Gendarmerie française, au Maroc. Il est le fils d'Henri VIII et de Jeanne Seymour, et devient le … Il est couronné le 20 février 1547 à l'âge de neuf ans, ce qui en fait l'un des plus jeunes souverains anglais[1]. À quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d'une mort certaine. Le cynisme de la plupart des personnages du livre est effarant. Publié le Albert prend soin de lui. Découvrez les anecdotes, potins, voire secrets inavouables autour du film "Au Revoir Là-haut" et de son tournage. Henri d’Aulnay-Pradelle qui, après avoir envoyé deux soldats à la mort, tente d’éliminer Albert Maillard, témoin involontaire de son crime et Edouard Péricourt, sauveur de Maillard, enseveli par une explosion d’obus. Adaptation du roman de Pierre Lemaître ( Prix Goncourt 2013 ) , Au-revoir là-haut est le sixième film du réalisateur et acteur français Albert Dupontel à qui l’on doit déjà Bernie ou 9 mois ferme . Fils d’un grand industriel parisien qui le méprise, très doué pour le dessin mais avec un goût particulier pour la provocation, il ne comprend pas plus que les autres le sens que peut avoir une guerre. Comme lui, 15 autres personnes célèbres ont leur anniversaire un 12 octobre. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un Quelques masques du film… Thalia. Ils vendent aux municipalités des monuments aux morts fictifs. Novembre 1918. Il commence sa carrière professionnelle comme psychologue dans la formation professionnelle des adultes, enseignant la culture générale, la communication. Novembre 1918. Pierre Lemaitre est né à Paris le 19 avril 1951. Il devient l’objet d’un profond regret, celui ne d’avoir pas su, comme père, accueillir ses différences. Quant au lieutenant Pradelle, il profite des nombreux morts inhumés dans des tombes de fortune sur le champ de bataille pour signer un contrat avec l’État qui prévoit de les inhumer à nouveau dans des cimetières militaires, vendant « aux collectivités des cercueils remplis de terre et de cailloux, voire de soldats allemands, La révolte contre le réel et la  critique symbolique de la guerre, Un montage parallèle qui conduit à une issue tragique, Le montage parallèle et le jeu subtil des points de vue, Grâce au jeu subtil du basculement entre différents points de vue interne, la narration obéit à un montage parallèle, On découvre le départ d’Edouard à travers différents points de vue successifs, Tous ces points de vue sont variés en ce sens qu’ils émanent à chaque fois de personnages différents : les employés du Lutetia (« tous ceux qui avaient servi Monsieur Eugène »), le concierge, M. Péricourt à travers le compte-rendu de Pradelle, une femme de service, Mais malgré la variété des sources, tous convergent vers un seul et même portrait : celui d’un être fantasque, dépensier et excentrique aimant à se déguiser (« une de ces excentricités dont il avait jusqu’alors régalé le personnel », « son gendre avait parlé de « fantaisies » »), La sortie de l’hôtel Lutetia par Edouard et la virée en voiture de M. Péricourt sont racontées selon un montage parallèle, grâce au changement de point de vue et au discours indirect libre, Ce montage parallèle crée de l’action mais surtout une tension annonçant une fin terrible, surtout quand on voit progressivement converger vers un même point la trajectoire et celle du fils : « il roulait déjà sur le boulevard Raspail, il dépasserait le Lutetia, prendrait tout de suite à droite et rentrerait », On devine dès ce passage que le père et le fils ne vont pas que se croiser, L’issue tragique du héros est annoncée à travers son déguisement, qui fait penser à une créature surnaturelle : « comme un saint », « ange », « l’ange », « un ange », Tout est mis en place pour nous faire comprendre que le héros se précipite vers son destin, prêt à s’envoler vers les anges, et donc vers la mort, Les « ailes » sont soulignées plusieurs fois (« ses ailes d’ange », « des ailes », « les ailes », « avec de grandes ailes vertes »  et le lexique de la chasse, avec la comparaison du fils à un gibier et du père à un prédateur, sont des indices très clairs de l’issue tragique : « comme un gibier soudain averti de la présence d’un prédateur », Edouard apparaît à travers ce lexique et cette comparaison comme une victime prête à être sacrifiée, Le croisement des deux trajectoires sonne la mort d’Edouard, La mort d’Edouard apparaît comme un suicide qu’il met en scène dès le départ en se déguisant en ange avec des ailes vertes (le vert symbolisant le mal, et indiquant aussi la décomposition) et un « visage de marbre » comparé par M. Péricourt à « un masque mortuaire », Edouard met en scène son suicide en imitant le vol d’un oiseau et en se précipitant au milieu de la route : « Il se planta au milieu de la chaussée, ouvrit largement les bras à l’arrivée de la voiture, les yeux au ciel », L’issue tragique est également soulignée par le fait que M. Péricourt ne contrôle plus son véhicule : « M. Péricourt n’aurait pas pu s’arrêter. Pendant ce temps, son père, Marcel Péricourt, tente de comprendre la mort de son fils dans les tranchées et de trouver la paix. Comme Edouard, Joe Bonham est nié, mutilé, marginalisé par la société qui ignore son existence. Publié dans Le nouveau roman de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut (Albin Michel), sort en librairie le 21 août.Extrait en avant-première. A : Au revoir Là-haut : c’est le titre du roman qui a été adapté. Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut absurde, brise leurs vies en même temps qu’il lie leurs destins. Péricourt devient ainsi Larivière. Il n’est plus l’homosexuel à bannir. Henri d’Aulnay-Pradelle qui, après avoir envoyé deux soldats à la mort, tente d’éliminer Albert Maillard, témoin involontaire de son crime et Edouard Péricourt, sauveur de … A partir de 2006, il peut vivre de ses œuvres. Pradelle découvre qu’Édouard serait soit-disant mort, ce qui l’arrange. », Le père n’est plus maître de son véhicule et de lui-même puisqu’il est « paralysé », Tout se passe comme si le père était poussé par une force incontrôlable à tuer son propre fils, L’issue est d’autant plus tragique que M. Péricourt est le seul à reconnaître le visage de son fils dans les dernières secondes avant l’impact : « paralysé par cette surprenante apparition surgie de nulle part », La stupéfaction est mise en relief grâce à la voix passive et au point de vue interne qui permet de vivre la scène à la place du père, L’énumération qui sert à décrire le visage du fils sert aussi à mettre en évidence le choc émotionnel du père : « le visage d’Edouard, son fils, intact, immobile, statufié, comme un masque mortuaire dont les yeux plissés exprimaient une immense surprise », Le déséquilibre ou la disproportion entre cette longue énumération servant à décrire le visage du fils, créant ainsi une scène au ralenti, et la proposition finale de la phrase (« il ne réagit pas »), brève, traduit la terreur propre au registre tragique et annonce la violence et la brutalité du choc physique, La brutalité du choc est mise en évidence grâce à une série de phrases courtes : trois phrases courtes s’enchaînent, occupant chacune un paragraphe, ce qui crée un moment de silence et un effet d’inéluctabilité : le mal est fait et on ne peut plus rien pour reculer ou pour lutter contre le destin, L’auteur s’insère dans la narration, utilisant le vocabulaire de ses personnages pour raconter la mort du jeune homme : « Alors, l’ange s’envola réellement. Où l’on va aussi découvrir la famille d’Edouard : M. Péricourt père, un très riche industriel qui ne craint personne, et Madeleine, la sœur d’Edouard, qui croient tous deux que leur fils et frère est mort …